Pierre Rode - Tour & ciel
du lundi 16 septembre au samedi 12 octobre
Longtemps, face à sa page blanche, il a fait l’école buissonnière en fixant la Tour Eiffel. Indifférente et fière, elle s’est bien gardée de lui souffler les mots qui lui manquaient. Elle a fait pire : aiguille d’une montre géante, elle a fait de lui le cadran de ses jours et ses yeux se sont ouverts. C’est qu’il faut du temps pour voir éclore une fleur ou danser les étoiles de la nuit. La Tour a récompensé sa patience. Jour après jour, elle s’est habillée de ciels improbables, défilant sur le podium que Paris, grand couturier des lumières, dresse pour elle au grès du temps. Il a oublié les mots et photographié, encore et encore, cette dame élégante qui ne se montre pas aux regards pressés. De cette rencontre toujours renouvelée entre la Tour Eiffel et le ciel de Paris sont nées les photos que vous verrez ici.