Philippe Delepine - Couleurs du hasard
du lundi 14 octobre au samedi 9 novembre
Philippe Delépine utilise la couleur pour ce qu’elle est, pour sa singularité. Au-delà de l’aspect anecdotique, c’est elle qui est la raison d’être de l’image. Ici, la couleur est considérée comme sujet et objet de la photographie, loin de toute fonction documentaire, au-delà de tout symbole. Ces photos parlent de la couleur dans son rapport à la lumière, aux fluctuations de la lumière qui la font vibrer, la saturent ou la ternissent, de la couleur en relation à la surface, à la matière qui la porte, à l’espace dans lequel elle s’inscrit. Il s’agit d’une photographie de l’instant, d’un relevé, d’une empreinte de l’aléatoire dans la contrainte du cadre. Pour ce travail débuté il y a plusieurs années, qui s’alimente au gré des circonstances et saisit la banalité ou le surprenant dans des fragments de paysages, le photographe utilise le support argentique ou numérique. C’est selon.